The Association des Femmes du Secteur des Industries Extractives (= Association of Women working in Extractive Industries = Women in Mining Niger) was officially created mid November in the presence of The Minister of Mines & Industrial Development, Mr Omar Hamidou Tchiana
We publish the announcement in French below
Niger Diaspora, mardi, 21 octobre 2014
Assemblée Constitutive de l’Association des Femmes du Secteur des Industries Extractives : Renforcer le rôle des femmes dans le secteur minier et extractif
Le ministre d’Etat, ministre des Mines et du Développement Industriel, M. Omar Hamidou Tchiana, a présidé, jeudi dernier, à Niamey, l’ouverture de l’Assemblée Constitutive de l’Association des Femmes du Secteur des Industries Extractives. La tenue de cette assemblée constitutive fait suite à un atelier de concertation qui est s’est tenu du 21 au 23 juillet 2014, à Ouagadougou, au Burkina Faso.
En ouvrant les travaux de cette assemblée constitutive, le ministre d’Etat, ministre des Mines et du Développement Industriel, a rappelé que les participantes à l’atelier de Ouagadougou ont convenu de la création d’un Réseau des Femmes du Secteur des Industries Extractives de la Zone UEMOA, après avoir eu des échanges sur les impacts des industries extractives sur les femmes, les implications des femmes dans la chaîne des industries extractives, de la prospection à la commercialisation, et le leadership féminin dans les industries extractives.
Elles ont donc formulé des recommandations fortes à l’intention des femmes du secteur pour notamment procéder à la création ou à la formalisation des associations des femmes du secteur des industries extractives; œuvrer à la mise en place d’un cadre de concertation au niveau de l’Afrique de l’Ouest; participer à la redynamisation du réseau panafricain des femmes du secteur minier; et enfin établir des relations de coopération avec les associations sœurs au niveau international.
Cette démarche régionale, a dit le ministre Omar Hamidou Tchiana, ne peut être que saluée par les autorités nigériennes. En effet, à travers la Constitution, loi fondamentale du Niger, le peuple nigérien a opté pour faire des ressources naturelles, particulièrement minières et pétrolières, un puissant levier pour l’essor économique et social de notre pays; et le Plan de Développement Economique et Social (PDES 2012-2015) en a fait un volet de développement prioritaire en son axe 4 portant sur la promotion d’une économie compétitive et diversifiée pour une croissance accélérée et inclusive. Le développement du secteur des industries extractives requiert la participation de tous les acteurs du secteur.
C’est pourquoi le ministre d’Etat, ministre des Mines et du Développement Industriel a encouragé cette initiative qui vise à renforcer le rôle économique des femmes dans ce domaine stratégique qui pourra contribuer à la promotion de l’entreprenariat et du leadership féminin dans les industries extractives; à la scolarisation de la jeune fille; à l’émergence des entreprises privées locales; à l’encadrement de l’artisanat minier et au développement des petites exploitations minières ; à la création et au renforcement des industries locales de transformation; au développement d’activités génératrices de revenus pour les femmes des zones minières et à l’amélioration des conditions de vie des femmes des zones minières en général.
Auparavant, Mme Alfari Zara Mamadou, au nom des femmes du Secteur des Industries Extractives, a précisé que cette association concerne principalement les femmes du Ministère des Mines et du Développement Industriel, celles du Ministère de l’Energie du Pétrole, des sociétés minières, des sociétés pétrolières, de l’artisanat minier et des carrières, mais aussi toutes les personnes physiques ou morales désirant apporter leur soutien à l’association. Parlant de l’atelier de Ouagadougou, Mme Alfari Zara Mamadou a précisé que les participantes avaient mis en place une coordination chargée de la création d’un réseau des associations des femmes des industries extractives des Etats Membres de l’UEMOA composée d’une coordonatrice générale et d’un point focal par pays. Ainsi, sur les (8) huit Etats membres de l’UEMOA, quatre disposaient déjà d’associations de femmes du secteur des industries extractives. Il s’agit du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et du Togo qui avaient présenté à l’atelier d’importantes actions menées en faveur des femmes de l’artisanat minier, des femmes affectées par les effets des exploitations minières, et dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat et du leadership féminin dans les industries extractives.
Elles ont donc formulé des recommandations fortes à l’intention des femmes du secteur pour notamment procéder à la création ou à la formalisation des associations des femmes du secteur des industries extractives; œuvrer à la mise en place d’un cadre de concertation au niveau de l’Afrique de l’Ouest; participer à la redynamisation du réseau panafricain des femmes du secteur minier; et enfin établir des relations de coopération avec les associations sœurs au niveau international.
Cette démarche régionale, a dit le ministre Omar Hamidou Tchiana, ne peut être que saluée par les autorités nigériennes. En effet, à travers la Constitution, loi fondamentale du Niger, le peuple nigérien a opté pour faire des ressources naturelles, particulièrement minières et pétrolières, un puissant levier pour l’essor économique et social de notre pays; et le Plan de Développement Economique et Social (PDES 2012-2015) en a fait un volet de développement prioritaire en son axe 4 portant sur la promotion d’une économie compétitive et diversifiée pour une croissance accélérée et inclusive. Le développement du secteur des industries extractives requiert la participation de tous les acteurs du secteur.
C’est pourquoi le ministre d’Etat, ministre des Mines et du Développement Industriel a encouragé cette initiative qui vise à renforcer le rôle économique des femmes dans ce domaine stratégique qui pourra contribuer à la promotion de l’entreprenariat et du leadership féminin dans les industries extractives; à la scolarisation de la jeune fille; à l’émergence des entreprises privées locales; à l’encadrement de l’artisanat minier et au développement des petites exploitations minières ; à la création et au renforcement des industries locales de transformation; au développement d’activités génératrices de revenus pour les femmes des zones minières et à l’amélioration des conditions de vie des femmes des zones minières en général.
Auparavant, Mme Alfari Zara Mamadou, au nom des femmes du Secteur des Industries Extractives, a précisé que cette association concerne principalement les femmes du Ministère des Mines et du Développement Industriel, celles du Ministère de l’Energie du Pétrole, des sociétés minières, des sociétés pétrolières, de l’artisanat minier et des carrières, mais aussi toutes les personnes physiques ou morales désirant apporter leur soutien à l’association. Parlant de l’atelier de Ouagadougou, Mme Alfari Zara Mamadou a précisé que les participantes avaient mis en place une coordination chargée de la création d’un réseau des associations des femmes des industries extractives des Etats Membres de l’UEMOA composée d’une coordonatrice générale et d’un point focal par pays. Ainsi, sur les (8) huit Etats membres de l’UEMOA, quatre disposaient déjà d’associations de femmes du secteur des industries extractives. Il s’agit du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et du Togo qui avaient présenté à l’atelier d’importantes actions menées en faveur des femmes de l’artisanat minier, des femmes affectées par les effets des exploitations minières, et dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat et du leadership féminin dans les industries extractives.
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