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Femmes dans l’industrie minière : des défis persistent
Published: 25/06/2016
L’embauche et la rétention de femmes demeurent un défi dans l’industrie minière de la Saskatchewan, dont les besoins en main-d’œuvre sont pourtant grands. De plus, elles ne comptent que pour 14% dans l’industrie minière, alors que les femmes représentent 47 % de la main-d’œuvre générale.
Dans la province, des femmes se regroupent pour tenter de donner l’exemple aux plus jeunes et d’aider celles qui ont fondé une famille à réintégrer le marché du travail, dont celui des mines.
Parmi elles, Véronique Loewen, directrice des communications à la multinationale Areva, a contribué à la fondation du groupe Women in Mining en Saskatchewan. L’organisation à but non lucratif a notamment comme objectif d’augmenter le nombre de femmes dans les métiers techniques.
On constate qu’il y a toujours beaucoup de femmes qui sont recrutées dans des métiers administratifs, mais beaucoup moins dans les métiers techniques de la mine. -Véronique Loewen, directrice des Communications, Areva
Véronique Loewen dit entendre encore des préjugés autour du travail sur le terrain.
Pas un obstacle pour une ingénieure
La passion pour la technique et la physique nucléaire a amené Diana Mango vers le métier de métallurgiste. L’ingénieure de procédés travaille chez Areva, à la mine d’uranium de McLean Lake, à 800 kilomètres de Saskatoon.
Elle dit que le fait d’être une femme n’a pas été un obstacle dans sa carrière.
Être une femme comme être un homme dans une équipe technique, ça ne change rien puisque les connaissances sont là et les connaissances sont les mêmes. -Diana Mango, ingénieure de procédés, Areva